Temps du Grand Deuil
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Temps du Grand Deuil
« Les femmes vivent plus longtemps que les hommes, surtout quand elles sont veuves. »
[29 mai 1460 - Crussol]
Tic, tic, ploc. Du sang goutait du bras blanc presque translucide d'Ayena. Son coude était fatigué, plein de bleus. Cela était du aux saignées répétées censées diminuer le trop plein de bile noire qui stagnait dans son corps et qui causait un état profond de mélancolie.
La jeune femme avait perdu son époux une poignée de jours auparavant. Elle avait reconnu le corps et s'en était suivit une scène marquante : Ayena s'était donnée en spectacle, hurlant son désespoir et le refus de cet avenir sans celui qu'elle avait épousé trois mois plus tôt. Et puis, aidée des personnes qui avaient répondu à son appel de détresse, elle avait sombré dans un deuil plus silencieux, plus profond. Ayena n'avait plus prononcé un mot. Elle avait brodé elle même le suaire dans lequel reposerait éternellement son époux, abimé par la chute du haut d'une falaise. Une belle croix aristotélicienne, comme un dernier cadeau. Le corps déjà endommagé avait été placé le matin suivant dans un cercueil de bois, vêtu d'un suaire blanc, le visage recouvert d'un baume appliqué tendrement par son épouse elle même, et mêlé à des larmes d'amour. Elle avait imposée, toujours muette, qu'il emporte avec lui sa couronne, son épée, et un petit mouchoir blanc aux armes d'Alquines, mais cela, elle l'avait caché. Puis, on avait scellé de plomb le cercueil et convoyé jusqu'à Crussol où Adrien serait enterré.
Ayena n'avait plus reparu dans la pièce où reposait son époux depuis lors. Elle avait laissé le chastel ouvert aux quatre vents, aux amis, au serfs, aux vassaux, aux paysans.
Et, seule, dans sa chambre, elle se faisait saigner. Tic, tic ploc. Gouttes de sang dans une bassine de cuivre.
Elle avait perdu la parole depuis quatre jours : atterrée, brisée, elle avait fait envoyer des lettres d'annonce de la mort, signant d'une main faible. La famille, uniquement. Son père, sa mère, Liloïe et Aimelina sa filleule et amie. Ha si. Le chef de la garde de Crussol aussi. Les autres seraient avertis plus tard, lorsque le jour de l'enterrement serait définitivement arrêté.
Sans avoir changé de robe depuis qu'elle avait découvert son époux, elle était assise sur son lit, refusant qu'on lui présente les condoléances avant la mise en terre, ne lisant pas les lettres reçues : elle aurait toute la vie pour faire cela. Pour le moment, elle se consacrait quelques derniers jours à son époux.
La jeune femme était méconnaissable. Teint gris, cheveux ternes tressés mais non voilés, ce qui était exceptionnel, oeil vide.
On avait fait venir à ses côtés de nouvelles dames de compagnie, dans le but inavoué de la surveiller. Un surplus de bile noir, avait dit le médicastre, pouvait mener à bien des choses horribles.
Aujourd'hui, la veuve attendait l'orpheline. Enfin, "attendait" était un bien grand mot. Elle savait que LiLoïe devait venir. Ayena n'avait rien changé à ses habitudes des derniers jours, oubliant même de revêtir une tenue de deuil.
[29 mai 1460 - Crussol]
Tic, tic, ploc. Du sang goutait du bras blanc presque translucide d'Ayena. Son coude était fatigué, plein de bleus. Cela était du aux saignées répétées censées diminuer le trop plein de bile noire qui stagnait dans son corps et qui causait un état profond de mélancolie.
La jeune femme avait perdu son époux une poignée de jours auparavant. Elle avait reconnu le corps et s'en était suivit une scène marquante : Ayena s'était donnée en spectacle, hurlant son désespoir et le refus de cet avenir sans celui qu'elle avait épousé trois mois plus tôt. Et puis, aidée des personnes qui avaient répondu à son appel de détresse, elle avait sombré dans un deuil plus silencieux, plus profond. Ayena n'avait plus prononcé un mot. Elle avait brodé elle même le suaire dans lequel reposerait éternellement son époux, abimé par la chute du haut d'une falaise. Une belle croix aristotélicienne, comme un dernier cadeau. Le corps déjà endommagé avait été placé le matin suivant dans un cercueil de bois, vêtu d'un suaire blanc, le visage recouvert d'un baume appliqué tendrement par son épouse elle même, et mêlé à des larmes d'amour. Elle avait imposée, toujours muette, qu'il emporte avec lui sa couronne, son épée, et un petit mouchoir blanc aux armes d'Alquines, mais cela, elle l'avait caché. Puis, on avait scellé de plomb le cercueil et convoyé jusqu'à Crussol où Adrien serait enterré.
Ayena n'avait plus reparu dans la pièce où reposait son époux depuis lors. Elle avait laissé le chastel ouvert aux quatre vents, aux amis, au serfs, aux vassaux, aux paysans.
Et, seule, dans sa chambre, elle se faisait saigner. Tic, tic ploc. Gouttes de sang dans une bassine de cuivre.
Elle avait perdu la parole depuis quatre jours : atterrée, brisée, elle avait fait envoyer des lettres d'annonce de la mort, signant d'une main faible. La famille, uniquement. Son père, sa mère, Liloïe et Aimelina sa filleule et amie. Ha si. Le chef de la garde de Crussol aussi. Les autres seraient avertis plus tard, lorsque le jour de l'enterrement serait définitivement arrêté.
Sans avoir changé de robe depuis qu'elle avait découvert son époux, elle était assise sur son lit, refusant qu'on lui présente les condoléances avant la mise en terre, ne lisant pas les lettres reçues : elle aurait toute la vie pour faire cela. Pour le moment, elle se consacrait quelques derniers jours à son époux.
La jeune femme était méconnaissable. Teint gris, cheveux ternes tressés mais non voilés, ce qui était exceptionnel, oeil vide.
On avait fait venir à ses côtés de nouvelles dames de compagnie, dans le but inavoué de la surveiller. Un surplus de bile noir, avait dit le médicastre, pouvait mener à bien des choses horribles.
Aujourd'hui, la veuve attendait l'orpheline. Enfin, "attendait" était un bien grand mot. Elle savait que LiLoïe devait venir. Ayena n'avait rien changé à ses habitudes des derniers jours, oubliant même de revêtir une tenue de deuil.
Dernière édition par Ayena le Ven 1 Juin 2012 - 16:58, édité 1 fois
Ayena- Messages : 462
Date d'inscription : 29/09/2011
Localisation : Languedoc, Montpellier
Rang de noblesse : Baronne de Crussol, Dame d'Alquines.
Re: Temps du Grand Deuil
La fille Desage avait appris la nouvelle dans ses appartements, souffrante. Cela faisait déjà deux jours qu’elle avait perdu son enfant. Depuis, elle refusait de s’alimenter. Même son époux n’avait pas réussi à la faire changer. Alors en apprenant le décès de son père, elle s’était effondrée une deuxième fois.
Jeune, elle avait déjà perdu sa mère. Et sans ce père auquel elle tenait tant, elle n’aurait probablement pas survécue. Il l’avait soutenu, aidé, aimé pour deux, jusqu’à ce qu’ils deviennent inséparables ou presque.
La mort de ce dernier l’avait profondément choquée. Depuis, elle n’avait cessé de pleurer. Cependant, tenant à le voir une dernière fois, on avait préparé un carrosse sur- le-champ pour que le départ soit imminent.
[Domaine de Crussol]
Elle portait une robe noire. C’était la première fois qu’on la voyait avec un vêtement aussi simple, sans motif ni autre broderie. Ce modeste tissu était comme la preuve qu’il y avait des choses plus importantes qu’une pauvre tenue.
Ses cheveux, quant à eux, étaient réunis en un chignon, tandis que sa tête était couverte d’un voile également noir permettant ainsi de dissimuler partiellement un visage creux et fatigué.
Puis, après s’être présentée, on l’a laissa entrer, aidée par Bérot qui la soutenait physiquement.
Bonjour... Ayena...
Elle constata qu’Ayena aussi avait été grandement affectée par cet évènement.
Puis-je... puis-je voir mon père ?... J’aimerais l’embrasser... une dernière fois...
Jeune, elle avait déjà perdu sa mère. Et sans ce père auquel elle tenait tant, elle n’aurait probablement pas survécue. Il l’avait soutenu, aidé, aimé pour deux, jusqu’à ce qu’ils deviennent inséparables ou presque.
La mort de ce dernier l’avait profondément choquée. Depuis, elle n’avait cessé de pleurer. Cependant, tenant à le voir une dernière fois, on avait préparé un carrosse sur- le-champ pour que le départ soit imminent.
[Domaine de Crussol]
Elle portait une robe noire. C’était la première fois qu’on la voyait avec un vêtement aussi simple, sans motif ni autre broderie. Ce modeste tissu était comme la preuve qu’il y avait des choses plus importantes qu’une pauvre tenue.
Ses cheveux, quant à eux, étaient réunis en un chignon, tandis que sa tête était couverte d’un voile également noir permettant ainsi de dissimuler partiellement un visage creux et fatigué.
Puis, après s’être présentée, on l’a laissa entrer, aidée par Bérot qui la soutenait physiquement.
Bonjour... Ayena...
Elle constata qu’Ayena aussi avait été grandement affectée par cet évènement.
Puis-je... puis-je voir mon père ?... J’aimerais l’embrasser... une dernière fois...
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Re: Temps du Grand Deuil
Ayena, assise sur son lit leva un regard lassé et fatigué vers Liloïe et s'étonna alors de la trouver là. Puis elle réalisa qu'on avait du envoyer sous son nom l'annonce à sa belle fille et la gorge d'Ayena se noua, à lui faire mal, à lui compliquer la respiration. La Vescomtessa réalisé que la Baronnessa était habillée de noir, oubliant qu'elle même était encore enveloppée dans une houppelande bleue, la même que celle qu'elle portait le jour de la découverte du corps. Elle n'avait pas eu le temps à ses futilité, oubliant de prendre soin d'elle, oubliant qu'elle devait encore exister, par delà la mort de son cher et tendre.
- Liloïe..., souffla t-elle.
Avec difficulté -puisque son corps déjà peu fonctionnel habituellement avait été maltraité par les événements et que sa toute jeune grossesse et son tout jeune deuil lui avaient complètement coupé l'appétit-, Ayena fit l'effort de se lever et d'aller vers sa belle fille sans se demander pourquoi celle-ci avait besoin d'être soutenue : c'était si évident ! Perdre un Adrien, ça marquait les esprits.
Notons qu'Ayena avait bien reçu la lettre de Liloïe mais qu'elle avait refusé qu'on lui en fasse la lecture, repoussant autant que faire se pouvait d'écouter des mots de condoléances qui lui vrillaient le coeur.
La Baronessa lui demanda alors si elle pouvait voir son père. Démunie, Ayena secoua la tête pour nier cette possibilité et s'avança vers sa visiteuse dans le but de lui offrir ses bras comme un contact humain réconfortant. Étrange comme Ayena se mettait de plus en plus souvent à montrer son attachement sentimental par le contact physique... Enfin donc, elle ouvrit les bras et étreignit Liloïe.
- Il est tombé d'une falaise... Son corps était trop abimé... Il est dans un cercueil scellé de plomb.
- Liloïe..., souffla t-elle.
Avec difficulté -puisque son corps déjà peu fonctionnel habituellement avait été maltraité par les événements et que sa toute jeune grossesse et son tout jeune deuil lui avaient complètement coupé l'appétit-, Ayena fit l'effort de se lever et d'aller vers sa belle fille sans se demander pourquoi celle-ci avait besoin d'être soutenue : c'était si évident ! Perdre un Adrien, ça marquait les esprits.
Notons qu'Ayena avait bien reçu la lettre de Liloïe mais qu'elle avait refusé qu'on lui en fasse la lecture, repoussant autant que faire se pouvait d'écouter des mots de condoléances qui lui vrillaient le coeur.
La Baronessa lui demanda alors si elle pouvait voir son père. Démunie, Ayena secoua la tête pour nier cette possibilité et s'avança vers sa visiteuse dans le but de lui offrir ses bras comme un contact humain réconfortant. Étrange comme Ayena se mettait de plus en plus souvent à montrer son attachement sentimental par le contact physique... Enfin donc, elle ouvrit les bras et étreignit Liloïe.
- Il est tombé d'une falaise... Son corps était trop abimé... Il est dans un cercueil scellé de plomb.
Ayena- Messages : 462
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Rang de noblesse : Baronne de Crussol, Dame d'Alquines.
Re: Temps du Grand Deuil
Liloïe se retrouva donc là, face à une personne qu’elle ne connaissait à vrai dire que très peu. Elles avaient le même âge et pourtant la vicomtesse était la belle-mère de la baronne. Et, si on les regardait sans connaître leur lien de parenté, on pourrait plutôt croire qu’il s’agissait de deux amies, voire de sœurs. Mais quoiqu’il en soit, cette dure épreuve ne pourrait que les rapprocher.
Alors qu’Ayena annonça de vive voix que son géniteur était tombé de la falaise, la pichona baronna de la volta laissa glisser ses larmes cachées par son voile. Elle ne pouvait parler tant ses mots qu’elle avait lu et relu puis maintenant entendu la faisait souffrir.
Puis, le temps d’une étreinte, Bérot lâcha la jeune femme. Cependant, sentant ses jambes devenir à nouveau faible, Liloïe proposa avec difficultés :
Nous devrions nous asseoir, vicomtesse…
Mais, ne pouvant attendre une réponse plus longtemps de peur de s’effondrer, elle s’installa précipitamment sur un coin de la couche de son hôte.
Excusez-moi... tout cela m’épuise…
Ainsi, dans cette position, elle remarqua le bras de sa jeune amie.
Comment allez-vous, vous ? Tout cela a dû grandement vous retourner…
Alors qu’Ayena annonça de vive voix que son géniteur était tombé de la falaise, la pichona baronna de la volta laissa glisser ses larmes cachées par son voile. Elle ne pouvait parler tant ses mots qu’elle avait lu et relu puis maintenant entendu la faisait souffrir.
Puis, le temps d’une étreinte, Bérot lâcha la jeune femme. Cependant, sentant ses jambes devenir à nouveau faible, Liloïe proposa avec difficultés :
Nous devrions nous asseoir, vicomtesse…
Mais, ne pouvant attendre une réponse plus longtemps de peur de s’effondrer, elle s’installa précipitamment sur un coin de la couche de son hôte.
Excusez-moi... tout cela m’épuise…
Ainsi, dans cette position, elle remarqua le bras de sa jeune amie.
Comment allez-vous, vous ? Tout cela a dû grandement vous retourner…
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Re: Temps du Grand Deuil
S'asseoir. Oui. S'asseoir. Ayena vient poser son séant à côté de Liloïe, observant avec une certaine curiosité les effets de la douleur chez sa belle fille. Ainsi donc, ses domestiques avaient beau prendre Ayena pour une folle, elle n'était pas la seule à laisser exprimer sa sensibilité et tout cet amour qu'elle avait nourri pour Adrien à travers des larmes qui s'échappaient bien involontairement de ses yeux cernés. D'ailleurs, à la longue, la morsure du sel naturellement produit devenait un compagnon habituel, que l'on oubliait. C'était l'histoire de la grande brulée qui ne sentait plus la chaleur du feu.
Comment allait Ayena ? Cette question la laissa pantoise un instant puisqu'elle l'obligeait à se centrer sur elle même.
- Je ne suis plus vaillante à rien. Je... je... Oh, mon Dieu... C'est indescriptible. C'est une plaie à vif que je ne peux panser. Un déchirement de l'âme.
La jeune femme joignit ses mains qui se tordirent sous l'effet du sens de ce qu'elle venait de dire. Ses jointures, blanches, montraient bien toute la faiblesse d'une si jeune personne face à un si grand désespoir. Il n'y avait rien dans les manuel de bonne conduite pour indiquer ou expliquer ce que faisait la perte de l'être cher : voilà pourquoi, on ne pouvait comprendre cela lorsque l'on était de l'extérieur, et l'ayant vécu, on n'avait pas la force de verbaliser l'horreur.
- J'aimais sincèrement Adrien. J'étais... Je voulais vivre pour lui.
Et là résidait sa détresse : elle avait voulu se construire pour l'homme qu'elle aimait. Maintenant qu'il n'était plus là, elle, que devenait-elle ? Une soeur du néant ?
Une femme sans son époux n'était plus l'ombre de rien. et une ombre, sans soleil, disparaissait.
Après un long silence d'introspection, Ayena renvoya la balle :
- Votre époux était au moins près de vous lorsque vous l’apprîtes ?
Comment allait Ayena ? Cette question la laissa pantoise un instant puisqu'elle l'obligeait à se centrer sur elle même.
- Je ne suis plus vaillante à rien. Je... je... Oh, mon Dieu... C'est indescriptible. C'est une plaie à vif que je ne peux panser. Un déchirement de l'âme.
La jeune femme joignit ses mains qui se tordirent sous l'effet du sens de ce qu'elle venait de dire. Ses jointures, blanches, montraient bien toute la faiblesse d'une si jeune personne face à un si grand désespoir. Il n'y avait rien dans les manuel de bonne conduite pour indiquer ou expliquer ce que faisait la perte de l'être cher : voilà pourquoi, on ne pouvait comprendre cela lorsque l'on était de l'extérieur, et l'ayant vécu, on n'avait pas la force de verbaliser l'horreur.
- J'aimais sincèrement Adrien. J'étais... Je voulais vivre pour lui.
Et là résidait sa détresse : elle avait voulu se construire pour l'homme qu'elle aimait. Maintenant qu'il n'était plus là, elle, que devenait-elle ? Une soeur du néant ?
Une femme sans son époux n'était plus l'ombre de rien. et une ombre, sans soleil, disparaissait.
Après un long silence d'introspection, Ayena renvoya la balle :
- Votre époux était au moins près de vous lorsque vous l’apprîtes ?
Ayena- Messages : 462
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Localisation : Languedoc, Montpellier
Rang de noblesse : Baronne de Crussol, Dame d'Alquines.
Re: Temps du Grand Deuil
Et par politesse, Liloïe répondit à son tour à la question que la jeune femme lui avait posé.
Mon époux… était.. pas très loin. J’ai appris la nouvelle par la missive qui est partie de votre domaine. A sa lecture… j’ai cru mourir, encore une fois.
Mais Ayena, s’il y a bien une chose que j’ai apprise lors du décès de mère, c’est que si l’on a une personne qui nous est chère à nos côtés, on peut survivre à cette dure épreuve. Il faut bien du courage, et beaucoup d’espoir. Mais si l’on ne reste pas seule et que l’on est bien accompagnée, on y arrive ; doucement… lentement… tristement… mais on finit par y arriver…
La baronne redressa la tête pour esquire un léger sourire à la vicomtesse. Comme si ce symbole était un léger premier souffle d’espoir.
Mon époux… était.. pas très loin. J’ai appris la nouvelle par la missive qui est partie de votre domaine. A sa lecture… j’ai cru mourir, encore une fois.
Mais Ayena, s’il y a bien une chose que j’ai apprise lors du décès de mère, c’est que si l’on a une personne qui nous est chère à nos côtés, on peut survivre à cette dure épreuve. Il faut bien du courage, et beaucoup d’espoir. Mais si l’on ne reste pas seule et que l’on est bien accompagnée, on y arrive ; doucement… lentement… tristement… mais on finit par y arriver…
La baronne redressa la tête pour esquire un léger sourire à la vicomtesse. Comme si ce symbole était un léger premier souffle d’espoir.
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